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 ❝ALASKA ☜ premier essai

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pigfart is real
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pigfart is real


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Date d'inscription : 22/09/2012

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MessageSujet: ❝ALASKA ☜ premier essai   ❝ALASKA ☜  premier essai Icon_minitimeDim 23 Sep - 18:31


❝ À Bliss Shiloh Eastwood ❞


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Il y a des gens qui éclairent nos vies. Des personnes magiques qui nous font rire plutôt que pleurer. T'as toujours été une étoile Bliss. Tes rêves, tu les caressais du bout des doigts, sans jamais les atteindre. Tu rêvais de princesses, de châteaux et de contes de fées. T'es la seule personne à qui j'aurai jamais fait du mal. T'es la seule personne pour qui j'aurai donné ma vie. Tu m'avais prises toute entière, et tu m'as toujours pas relâchée.
Tu te souviens de notre première rencontre ? Tout n'était que champagne et paillette. Ça brillait, ça piquait les yeux et t'adorais ça. On avait été demoiselle d'honneur, on avait porté les fleurs ensemble, nos robes identiques avec ce ruban rose énorme et sa cascade de perles. Tu parlais pendant toute la soirée, tu te bourrais de petits pains et je te regardais fair, me retenant de rire devant ta gourmandise. Et j'ai fais comme toi. Sauf que les canapés ont roulés sur ma robe trop éclatante. Que j'ai pleuré comme une dingue car je ne savais pas comment ma mère réagirait. Et tu m'as pris la main, avec ta simplicité enfantine. Tu m'as pris la main, et je savais que t'avais la solution. On s'est dirigé vers les toilettes, tu as fermé à clef et tu as échangé nos robes. Je voulais pas, je disais que c'était toi qui te ferait punir. Tu m'as montré les marques rouges que ta mère laissait et tu disais que t'étais habituée. Tu disais ça alors que t'avais huit ans, et que je comprenais pas ce que tout cela pouvait signifier. T'avais l'habitude que tu disais. Et j'ai flanché, j'avais trop peur que ma mère me frappe. Et c'est aujourd'hui que je réalise ma bêtise. Je prenais une claque, tu prenais le dos d'une chaise. Le pire, c'est que je t'ai toujours fait confiance. J'ai jamais osé prendre les coups à ta place, alors que tu le faisais toujours pour moi. Tu passais ta vie à me protéger, et je disais rien. Tu peux pas savoir le sentiment de dégoût qui m'imprègne aujourd'hui.
J'ai jamais été une meneuse. J'étais rien qu'une idiote qui suivait les ordres, les tendances. J'étais la parfaite copie de mes parents que je détestais. Mais j'avais que ça pour vivre. Et je t'ai eu toi. Toi qui me tirais des toilettes quand je me faisais vomir. Toi qui me criais dessus quand je voulais tout foutre en l'air. Toi qui m'a poussée hors de la voie pour prendre la voiture en pleine face.
J'ai jamais compris pourquoi t'avais fait ça. J'ai jamais pigé pourquoi tu t'étais sacrifiée pour une épave comme moi. J'ai juste envie de crier quelque part. De te hurler dessus pour m'avoir laissée toute seule. Comment t'as pu faire ça ? Comment as-tu pu gâcher ta vie à ce point ? Il y a tellement chose que j'ai jamais compris sur toi Bliss. Tellement de chose que j'aurai voulu connaître. Je t'aimais tant, j'ai pas eu le temps de te le dire. C'est quand t'es partie que les mots sont sortis. J'aurai tellement aimé t'arracher des bras des Anges, et te dire tout ce j'aurai du te dire quand t'étais vivante et pas conservée sous un horrible pierre de marbre. Mais c'est trop tard, tous ça n'est plus.
Tu t'es éteinte ma belle. Et tout est obscur. Y 'a que le noir que je vois et qui me tient compagnie.

❝ À Seth Dustin Lestrange❞


Tout le monde dit que tu t'es parti. Que tu bouffes les pissenlits par la racine comme un vulgaire chien. Mais je sais que t'es là. Que tu te caches dans chaque belle chose qui se trouve sur la terre. Je te vois en chaque sourire, en chaque boule de glace. T'as le nez d'un doudou, les yeux comme des billes. Tu sens la vanille et la barbapapa. T'es aussi dans les bulles, je te vois qui plisse les yeux et qui éclate de rire. Puis Pouf. Plus de bulles. Je t'avais dit que ton rire pourrait vaincre le monde.
La dernière image de toi, c'est que du sang. Je t'avais dit qu'on mourrait jeune. Les gens comme nous, ça vit jamais trop longtemps. Mais tu me riais au nez et tu te décrivais, avec une femme, trois enfants et des cheveux blancs. T'étais mignon quant tu t'imaginais le futur. T'étais moche quand tu t'étalais sur le sol, la vie quittant ton cœur. T'as tendu la main, j'ai chialée comme une conne car je savais que tout cela ne pouvait arriver. Les autres étaient déjà mort, mais pas toi. Tu t'accrochais à la faible image du futur qu'il te restait. Je le voyais dans tes yeux, tu criais grâce et tes prunelles me laissaient entrevoir tes enfants. Ils étaient beaux, bouclés comme toi.
T'aurai pas du partir Seth. T'aurais jamais du t'en aller. T'aurais du finir pépé, marié, heureux. Ridé même. Ton éclat de bonheur, il est parti. Il s'est brisé par terre comme un vase en cristal.
T'as toujours su rendre les choses facile. T'étais le premier qui me connaissait réellement. Celui qui me faisait m'évader en pleine nuit. T'as pensé mes blessures, t'as fait de mon cœur une arme nucléaire. Même ta mort l'a renforcé. Je laisserai personne d'autre que toi me sonder. Personne d'autre que toi saura que j'aime le sorbet citron. Que j'écris quand je vais mal. Que je suis maniaco dépressive, que je chiale toute les nuits. Que je dessine des fées, que j'aime l'automne. Que petite, j'avais un doudou nommé Frankie. Que j'ai tué mon chat, et mes trois poissons. Tu m'as montré que je pouvais vivre sans ma famille. Que tout ne tournait pas autour d'eux. Que j'avais le droit à l'égoïsme. Seth, y a tellement de choses qui me manque maintenant. Je vois plus rien, je sens plus rien, je ne ressens plus rien.

Tu m'as fait rouler dans les feuilles dorées. Tu m'as fait découvrir les belles choses simples et stupides qui alimentent nos quotidiens. T'étais la chose stupide qui alimentait ma vie.

❝ À Alaska Bonnie Lockwood ❞


Quand quelqu'un que tu aime meurt, tu ne sens plus rien. Ta vie n'a aucuns sens parce qu'il n'en avait qu'un, et qu'il c'est enfuit. Ton âme glisse entre tes doigts et tu fermes les yeux, tu as peur du danger qui te submerge, t'engloutis dans un monde qui n'est pas le tien. Tes pieds peuvent décoller du sol, même si un poids te pèse dans le creux de l'estomac. Tu cherches à tout prix à te sauver, même si c'est pour te perdre dans les dédalles d'un monde fous.
Ma première phrase est fausse. La seule chose que tu ressens c'est la douleur. Une douleur qui t'enivre, devient presque une amie. Une douleur unique, immatérielle, et pourtant, c'est la chose qui te rappelle que tu existes.
Alaska. Je sais pas quoi dire. T'étais là pour me surveiller. Tu me surveillais alors que t'avais deux minutes de moins que moi. T'es morte après un désaccord. T'es morte, alors que rien au monde n'aurai du nous séparer. On était tellement proche et éloignée. Je te détestais pour les regards que maman te portait. J'étais toujours celle qu'on cachait. La pauvre fille bonne à rien, qu'on emprisonnait comme une cracmole. Et tu souriais pour me blesser. Tu savourais ton heure de gloire et je savourais le moment où je te ferai tomber.
Mais t'es pas tombée comme il fallait. T'es même pas tombée. T'as juste été vulgairement écrasée. C'était moche, mais j'ai pas pleuré. Je le méritais. C'était de ma faute.
Je ne sais pas ce que je peux faire pour arranger les choses entre nous. Je ne sais pas comment m'y prendre pour te prouver que j'ai changé. Mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour y parvenir. Parce que j'ai besoin de toi. J'ai besoin de pouvoir te parler, te serrer dans mes bras, te connaître mieux. Et surtout de te dire à quel point je suis fier d'avoir une jumelle comme toi. Cela prendra le temps qu'il faut. Je me montrerai patiente. Et si tu n'as pas la force de me pardonner, je ne t'en voudrais pas. Aussi longtemps qu'il le faudra, je serai là. À t'attendre, à payer de mes erreurs. Et à t'aimer aussi.



❝ À Ezéchiel Sky Duroy ❞


Je me suis longtemps demandée à quoi je servais. Au fond, je ne suis qu'un misérable pion d'échiquier sur le plateau du maître. J'avance obstinément, faisant tout pour ne pas mourir, esquivant, tuant parfois. Mais je sais que je suis faite pour être sacrifiée, je sais qu'entre la reine et moi, tu la choisiras elle. Comme je suis bête d'avoir cru un jour pouvoir aimer, regarde ce que cela fait de moi ! Contemple la triste épave que je suis aujourd'hui. Je ne mérite aucunes intentions, aucuns égards. Je suis juste une poupée russe sans cervelle que l'on a fracassée contre le mur, les débris de mon cœur noir se faisant piétiner par les danseurs de cette salle. T'aurais pu le ramasser ce cœur non ? T'aurais pu le prendre dans ses mains, le recoller, effacer cette âme brisée en un claquement de doigt. Mais tu ne l'as pas fait. Tu l'as juste jeté dans un coin pour oublier cette image.
Je t'en donnerai du bonheur, du rêve ! " Regarde les étoiles Beth, regarde les étoiles elles seront toujours là pour toi. Comme moi". Ton amour était juste un bijou de corail, un beauté totale mais vide de tout. De sentiments, d'espoir. Il ne devait seulement se nourrir d'illusions, c'est pourquoi il était si magnifique et incroyable cet amour. Comment deux être sans cœur peuvent-ils s'aimer ? J'avais des convictions, maintenant j'essaye de mes rappeler, buvant mes paroles dans la tasse ébréchée de mon âme. Je ne pouvais pas comprendre la douleur d'après lui ? Et bien vois. Je ne pleure plus, je ne brise plus, je ne crie plus. Car bien que mon corps soit en entier et ait résisté à l'obstacle, mon cœur, lui est parsemé de fissures gorgée de tristesse.
Tu vois mon regard ? Il veut dire je souffre, je souffre horriblement. Je souffre comme jamais personne ne souffre sur terre. Tu peux dire que je suis égoïste, je m'en moque, tous ce qui compte, ce que je t'aime. Que je t'aime à m'en arracher l'âme, à m'en arracher le cœur même si entre tes mains il mourra...
Je te vois rire, et cela n'est que trop. Tu te fiches de tout, même de mes sentiments. Tu sais pertinemment que c'est dur pour moi de m'attacher, d'avouer. Tu l'as dis toi même que je n'étais rien, m'alimentant de la douleur des autres.

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