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 VESPER LANCASTER

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AuteurMessage
pigfart is real
Admin
pigfart is real


Messages : 66
Date d'inscription : 22/09/2012

VESPER LANCASTER  Empty
MessageSujet: VESPER LANCASTER    VESPER LANCASTER  Icon_minitimeMer 27 Mar - 20:27

C'EST TOUT MOI ÇA
vesper, c'est pas la facilité, c'est un esprit qui fuit son corps, remplis de contradictions. vesper, elle aime les enjeux, et surtout gagner. pour elle, c'est le final, pas le pendant qui compte. tu peux tricher, mentir, voler, tous ce qui compte c'est de réussir, ce qui sera écrit sur le papier. vesper, c'est ces filles qui s'entendent bien avec tout le monde, mais qui déversent un flot d'injures derrière. ce qu'elle aime, c'est colporter, ce nourrir du quotidien, du malheur des autres. vesper, vesper, c'est pas les bonnes manières, c'est les coudes sur les tables, la langue tirée. vesper, est désinvolte, personne ne l'aime vraiment, on la prend, on s'amuse, on la jette. elle connait, elle a l'habitude, pour elle, y a jamais eu de prince charmant. et même si elle s'obstine à dire qu'elle s'en fiche du véritable amour, sachez qu'elle ment comme un arracheur de dent. elle veut tout. le pack famille casé, la maison, les enfants, les barbecues. vesper, c'est quelqu'un qui s'aime pas, qui pense qu'on pourra jamais l'aimer. alors elle joue un rôle, elle est la doublure. et quand quelqu'un est sur le point de découvrir la vérité, elle coupe tous les liens, provoque la rupture. vesper, c'est aussi une nature obsessionnelle, perfectionniste, dépendante. elle vit par procuration, aux crochets des autres. elle bascule dans les tréfonds, parfois, et refait surface. elle court, elle court, elle aime pas les confrontations, elle fuit. c'est la maniaque, la folle, celle qui se ronge les ongles, et qui range tout par date, couleur, grandeur. vesper, c'est l’insaisissable, c'est la gamine qui a toujours rêver, voulu être spécial. au final, elle a une piètre opinion d'elle même.

RACONTE-NOUS TOUT

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
TILL THE DAY YOU CAST A SHADOW THAT LOOKS NOTHING LIKE YOUR OWN
Cette peur qui vous ronge les os, s'agrippe à chaque parcelle de votre chair. L'ombre est dans un coin sans lumière, où la lune n'étend pas son bras d'acier. Elle est accroupie, elle cherche la chaleur qui n'est plus dans son corps, vêtue de haillons et de misère, ses seuls amis, sont les écorchures qu'elle porte sur ses coudes. L'ombre est paisible, et son souffle est perturbé, rauque. Ses paupières se ferment, tatouée sur chacune d'elle, une deuxième paire d'yeux, qui vous fixe comme la vipère dans le matin glacé. L'ombre est petite, mais tendue, prête à  bondir, comme un animal qui s'apprête à chasser. Elle attend, elle ne veut pas dormir, les cauchemars l'épient, les monstres sont prêts à ramper, à répandre leur venin.  

Enfin, la lune spectrale étend ton bras d'acier. Et la douleur arrive, violente, écœurante, prête à vous avaler et à vous recracher. L'accident surgit dans sa mémoire. Un craquement, puis deux, ses pensées basculent, roulent sur le planché. Elle pleure, supplie, mais personne ne l'entend. Elle le voulait. Elle le méritait. Ses yeux brûlent, brûlent, brûlent. Elle aurait voulu se les arracher. Et le bruit enfle, c'est sourd, ça hurle. Elle voulait pas, elle veut pas. Le gamin, c'était un accident.

Elle rejette la tête en arrière, et ferme les yeux jaunes. Jaune poison, qui vous fixe et vous fait fuir. Elle a les yeux clos. La transformation se termine.


WHAT IF THIS STORM ENDS? AND LEAVES US NOTHING EXCEPT A MEMORY A DISTANT ECHO

« Eh bien Alaska, premièrement, que faites vous dans la vie ? » « Rien. J'ai été virée. Non apte à travailler y a marqué dans votre petit dossier. » « Je vois. Votre soeur dit que vous êtes une maniaque passagère. Qu'entendait-elle par là ? » Il relève ses lunettes et me regarde d'un air hautain. Mais je sais que si je ne réponds pas, Zadig sera triste. Et je ne veux pas la décevoir. « De temps en temps, quand je suis en proie au stress, ou plutôt quand je travaille. Je deviens maniaque. Que je range tout, les crayons parallèlement, les chaussons au pied du lit. Ce qui m'énerve, c'est que je me vois faire tout ça et que je ne peux pas m'arrêter. » Il hoche la tête et inscrit quelque chose sur son porte-document. Je ne cherche pas à savoir quelles âneries il a pu déblatérer. Ce que je veux c'est sortir d'ici. « J'aimerai mieux vous connaître Vesper. Parlez-moi. » Le ton qu'il prend se voulait rassurant. Pour moi, il ressemble à fou furieux en transe. Mais sortir ces paroles me vaudraient sûrement une hospitalisation expresse, alors je renverse ma tête sur le fauteuil, pour commencer à raconter les moindres détails de ma vie à un inconnu.« J'ai 25 ans, chaque matin, avant de me regarder dans la glace, je titube jusqu'à ma salle de bain pour me passer de l'eau froide sur le visage. Ensuite, je prendrai mon petit déjeuner, je vous ai dit que je détestais les glaces ? Ah, et je prends une douche matin et soir. Le problème, c'est que quand j'habitais le studio avec ma mère, tous les robinets étaient montés à l'envers. Aujourd'hui, je regarde toujours la couleur pour être sûre de ne pas me tromper. J'adore les défis et les jeux stupides. Je déteste les machos égocentrique, même si ce sont eux qui me font craquer dans les séries stupides que je regarde. Et je pleure pour tout dans les films. Je sais pas faire la cuisine, je suis incapable de faire cuire un oeuf ou des macaronis. J'aime tous les livres, sauf ceux d'Agatha Christie qui est géniale, mais frustrante, et ceux qui parlent de faire des macarons. J'aime pas les gâteaux de mariages, les écritures rondes et les psychologues. »

Il a un rire amusé et me donne rendez-vous pour une prochaine fois. Mais j'ai déjà dis tout ce que je pouvais.



THEY WANT ME TO CRAWL, THEY WANT ME TO GO DOWN AND I CRAWL AGAIN
J'ai les mains qui tremblent. Le sang sort de la peau, jaillit. J'attends, le mal aigu se dispersa, je tombe petit à petit dans le néant. Je meurs.

Le réveil. Fort, glacé, fort. Je m'arrache de mon lit de pierre, et mon oreiller de briques. Je sanglote, me console, me roule en boule et va d'avant en arrière, mes pensées se balançant au rythme de mon corps. Je me relève, car je sais que je ne pourrai pas dormir, et que le ciel se lèvera dans deux heures. Debout, je tangue un peu, sur mes longues jambes, deux longues baguettes avec lesquelles je peine à marcher. « Un plus Un, deux, Deux plus Deux, Quatre, Trois plus Trois, six, ». Je m'arrête, la blessure au flan a disparu. Mon pouls est régulier. Je ne suis pas morte. Tout est refait. Je projette mon corps sur le mur, si violemment que je crois entendre ma tête exploser. Mais rien, juste les jointures de mes doigts qui se remettent en place. Mon cerveau tourbillonne à toute vitesse. « Ça va Vesper. Ça va, c'est qu'un rêve. Rien qu'un rêve. C'est pas réel tout est faux, rien n'est réel. Rien est réel, tout est faux. ». Cela ne peut être vrai, j'étais morte, j'avais touché l'artère. Et plus rien, même pas une mince cicatrice. La peau est pareille, immaculée, vierge. Je respire, me prend la tête.

La science ne peut l'admettre, la science ne l'admet pas. Je représente la science, je ne peux m'admettre, je ne m’admets pas.




A MILLION MILE FROM HOME, I'M WALKING AHEAD I'M FROZEN TO THE BONES, I AM
Il s'appelait Klaus. Je suis allongée dans un lit, je ne sais pas comment je suis arrivée ici. Je l'avais rencontré à l'hôpital, il me disait avoir des problèmes de coeur. Le lit est confortable, le plafond est haut. Je l'avais emmené dans une salle d’auscultation, et la porte une fois fermée, il s'était approché de moi. Le plafond est haut, un lustre y est accroché. Il m'avait interdit de crier, je ne le faisais pas, je ne le pouvais pas. Le lustre est beau, une mouche tourne autour. Il me nourrit me nourrit de son sang. Toujours ce sang, partout où je trace ma vie. La mouche m'agace, je n'entends qu'elle. La douleur est insurmontable, elle me consume toute entière. Et cette mouche qui tourne, tourne, qui ne fait que tourner, tourner, tourner. Il me tend une fiole, me propose de mourir ou de vivre. J'en ai assez, elle est partout, dans ma tête, dans mon corps.J'ai trop peur, trop peur de mourir, trop peur de l'après. La mort ne me plaît pas. Je la suis du regard. La fiole, c'était toujours du sang, du sang rouge et délicieux, qui passe dans ma gorge comme le vin des Dieux. J'ai soif, et cette mouche qui bourdonne, qui me harcèle. « Good, my love. » J'ai tout bu, puis c'est le noir. J'écrase la mouche, elle n'est plus. Je suis un hybride.


QUI SUIS-JE VRAIMENT ?
❝ ...le grand méchant loup. ❞

Comment t'appeles-tu ? Quel est ton âge ? Quelle sera ta fréquence sur le forum ? Comment as-tu atterri ici ? Ce que tu aimes dans la vie ? Bref, raconte-nous tout ! Alors moi c'est Anaïs, même que j'ai 16 ans. pour la fréquence, ça dépend de tout, mais je suis sûre de passer au moins 4 jours par semaine. dans la vie, bah, j'aime tout, même le plus chiant  [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
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